Ecosse
La découverte de l'écosse avec nos deux ados du 11 au 24 juillet 2011
dimanche 14 août 2011
Finalement, notre voyage en Ecosse
Finalement, notre voyage c'était .....
Agrandir le plan
.... 14 jours, 1 400 kilomètres, quelques bières, beaucoup de nuages, de la pluie, peu de soleil et beaucoup de gentillesse.
Nous sommes parfois repartis de notre B&B avec des provisions comme en-cas pour la route.
Pourquoi quelques bières seulement?
L'amateur de bières dans la famille, c'est Arnaud. Nul n'est prophète en son pays, et nos enfants n'ont pas forcément les mêmes goûts que nous.
Donc Arnaud aime la bière même si cela ne nous plaît pas, et en vacances, nous essayons d'enterrer la hache de guerre.
A Stirling, nous avons accepté qu'il se commande un demi avec son plat.
Le refus de la serveuse fut net et catégorique, nous sommes tous les quatre tombés des nues. Nous n'avions sans doute pas assez lu nos guides. Nous avons dû passer pour des alcoolos invétérés car nous avons essayé de négocier, tellement nous étions sûrs de ne pas avoir bien compris ou nous être fait bien comprendre. Peine perdue, pas majeur égal pas de bière, même en compagnie de ses parents.
Nous avons fait donc le reste de nos diners avec une ou deux bières pour 4, en partageant discrètement. Elles étaient vraiment bonnes, c'était bien suffisant et nous avons apprécié.
Et ce jusqu'à Edimbourgh où, lorsque Clément a réservé notre table du soir, le responsable du restaurant lui a demandé si nous étions tous majeurs .....
A la réponse, il lui a précisé que nous devions arriver à 18 heures 45, pour avoir fini notre dîner à 20 heures, heure à laquelle nous devions quitter le restaurant ....pas de mineur dans un restaurant après 20 heures.
Finalement à l'heure dite, nous nous sommes retrouvés dans une salle, où chaque table avait son quota de mineurs ... et tout le monde a bouclé son repas les dix dernières minutes avant 20 heures.... c'est là que les bières étaient les meilleures.
Tellement bonnes que Clément voulait en rapporter une bouteille pour un ami amateur. Après son choix dans un magasin d'Edimbourg, alors que je tendais mon billet pour payer, il a dû aller chercher sa carte d'identité pour prouver qu'il était majeur.
C'était le matin après la nuit la nuit de fête, .... nous étions un peu sonnés!
Pour la majorité d'entre nous, l’Écosse c'est le kilt et le tissu écossais, le wisky et enfin une équipe de rugby. Il faut y aller pour découvrir que c'est un vrai pays, et non pas une province d'Angleterre avec son hymne, un parlement depuis 1997, et ses propres billets de banque. Ce n'est la Reine mais des personnalités écossaises et le chardon bien sûr qui les ornent. Nous avons failli tomber dans le piège, ces billets ne sont valables qu'en Écosse. Les trouvant beaux, nous en gardions deux pour le prochain voyage en Angleterre des garçons, nous avons su à temps qu'il fallait les écouler sur place.
Comme tous pays, elle a ses hommages aux morts pour leur pays ou pour le Commonwealth. Nous avons eu le sentiment d'en voir beaucoup.
Au fil des visites nous comprenons que les Ecossais ont joué un grand rôle dans les guerres et les conflits depuis les guerres napoléoniennes aux derniers engagements en Irak et en Afghanistan.
En commençant par le Wallace Monument, le symbole la résistance à l'oppression anglaise à Stirling.
A Perth, le musée de la garde noire (avec des tartans noirs) relate les engagements des Highlandais. Nous y avons vu un kilt d'un soldat des tranchées de la première guerre mondiale.
Taché, troué et boueux, mais là. Nous avions déjà vu des films avec des écossais pendant le débarquement de juin 44, mais c'est la première fois que nous voyions des photos de soldats dans les tranchés en kilt.
Au château d'Edimbourgh, une chapelle est ouverte à tous les morts de la première guerre mondiale et des guerres suivantes avec pour chacune d'elle, des livres ouverts comportant les listes des noms.
Enfin, le Commando Mémorial après Fort William, construit en 1952, qui rend hommage aux morts des commandos britanniques dont le camp entraînement se trouvait alors à côté. Ce mémorial est émouvant car il est entretenu et vivant. Il y a des photos récentes des soldats morts en Irak, mais il y a des photos beaucoup plus anciennes et toutes étaient fleuries.
Il y avait du monde silencieux, recueilli et je n'ai pas osé faire un photo. Celle ci vient de Wikipédia.
Voilà. Nous avons toujours été très bien accueillis, BB, Hôtel ou restaurants... nous avons toujours eu l'impression d'être attendus et reçus comme de vieilles connaissances, c'était vraiment plaisant d'arriver .... partout.
Nous revenons avec beaucoup d'envies.
Aller marcher dans les Highlands, la partie Oban Thurso était vraiment très belle. Visiter les îles, Orcades sans aucun doute pour les animaux et d'autres peut être.
Nous attendrons le prochain match France Écosse du tournoi des 6 nations ... en 2013 pour aller écouter Flower of Scotland en direct ....et si, si les
Hot Red Chilli Pipers
ne viennent jusqu'à Bercy avant .... nous réserverons nos places.
Et d'ici là il nous reste le pub à Saint Paul
The Auld Alliance
Pour ceux que cela tente, n'hésitez pas à nous faire signe!
Edinburgh, Calton Hill et le château
Le château vu du jardin de Princes Street. Nous avons fait une halte café, glace, et bronzing sur une pelouse .... enfin l'été.
Le château est un ensemble de bâtiments tout autour d'une place, une disposition assez semblable à celle du château de Stirling.
Le War Memorial
Le Royal Palace
Great Hall et sa charpente restaurée.
St Margaret's Chapel, la partie la plus ancienne du château. Elle a été construite au début du XIIième siècle par David 1er d’Écosse en souvenir de sa mère Marguerite d’Écosse.
Très petite, elle a été restaurée très fidèlement, un peu oubliée par les visiteurs ce jour là, elle est touchante.
Face à la ville, Mill's Mount Battery et son canon. Tous les jours sauf le dimanche, une salve est tirée à 13 heures.... autrefois les marins du port de Leith pouvaient alors mettre leur montre à l'heure .... comme dans Mary Poppins?
Dur-dur la visite après la petite de nuit de fête. Nous réfléchirons à deux fois maintenant avant de s'installer en centre ville un samedi soir!
Le cimetière des chiens. C'est dans ces moments là qu'on se rappelle que nous sommes "outre-manche"....
Depuis Calton Hill, la vue sur Holyroodhouse, résidence officielle écossaise de la Queen. La semaine suivante, c'est là qu'eut lieu la réception de mariage de la fille de la princesse Anne. Il y avait des chardons, Écossais bien sûr, dans son bouquet de mariée.
Calton Hill est un jardin qui surplombe la ville. C'est de cette hauteur que lui vient le nom d'Acropole d'Edimbourg.
Monument Nelson, dédié à la victoire de Trafalgar.
En bons lecteurs d'Astérix, C'est quoi Trafalgar? Je ne connais pas Trafalgar ...
Le National Monument, portique de 12 colonnes qui rend hommage aux Écossais morts pendant les guerres Napoléoniennes.
samedi 13 août 2011
Edinburgh, la ville et les rues
La vue de la ville avec l'estuaire de la Forth au loin.
Nous sommes arrivés à Edimbourgh alors que les nuages quittaient la place, enfin!
C'était double plaisir pour nous, le soleil et la ville qui était plutôt vivante.
Nous étions le vendredi de l'attentat d'Oslo, les images tournaient en boucle sur les écrans de l’Hôtel, mais rien sur les sites internet français. Nous avions du mal à comprendre ce qui se passait.
Le temps de sortir les bagages de la voiture pour les porter dans le hall de l'hôtel et nous voilà avec une contravention de 30 £ivres ... à payer par Internet et carte bancaire. Les étrangers ne peuvent même plus arguer qu'il leur est impossible de payer, surtout avec une voiture de location.
Princes Street, la grande rue commerçante vue du château. C'était dimanche, mais tous les magasins étaient ouverts.
Sur le North Brigde qui passe au dessus des lignes de chemin de fer.
La ville est un savant mélange d'ancien de de moderne. Nous n'avons vu que la partie centrale, nous avions un grand besoin de flâner au soleil, notre guide a fait poche restante.
La montée vers le château permet de découvrir les maisons anciennes.
La foule sur la place au fond est là pour un festival de jazz. Il y avait du jazz .... et de la bière. Ambiance cocktail, tout le monde se parle, debout un verre à la main, sauf que c'est une pinte de bière.
Une autre fête, mais cette fois ci, il faut payer son entrée :
The tree sisters bar
Tous les dimanches, toute la journée, petit déjeuner et et une bière ou un cidre pour 7,95 £.
La rue de notre hôtel : cowgate.
Une rencontre à côté du parlement, Adam Smith, économiste que j'ai croisé en fac il y a assez longtemps. De le savoir écossais, m'a réconcilié avec lui.
Il y avait le samedi dans l'après midi beaucoup d'agitation dans les rues, des déguisements, de la bière, des bandes et des rires forts.
Après une nuit de samedi à Oslo, nous nous doutions bien que la nuit allait être agitée. Mais nous n'avions pas imaginé à quel niveau sonore nous allions arriver cette nuit là.
Nous avions l'impression "d'être" dans la rue avec eux tellement c'était fort. Nous avons très peu dormi jusqu'à 4 heures du matin,
A cette heure là, le ciel devient bleu nuit et tout s'apaise. Ouf! enfin! du calme.
Aucune trace le dimanche matin de ce qui a pu se passer dans les rues cette nuit là .... c'est comme chez nous à Paris le dimanche matin .... la nettoyeuse passe entre 6 heures et demi et sept heures ... oh non! pas ça! à cette heure là! nous avions tellement envie de dormir encore un peu.
Nous rentrions le soir sur Paris, c'était sans doute pour nous remettre dans l'ambiance.
Nous sommes arrivés à Edimbourgh alors que les nuages quittaient la place, enfin!
C'était double plaisir pour nous, le soleil et la ville qui était plutôt vivante.
Nous étions le vendredi de l'attentat d'Oslo, les images tournaient en boucle sur les écrans de l’Hôtel, mais rien sur les sites internet français. Nous avions du mal à comprendre ce qui se passait.
Le temps de sortir les bagages de la voiture pour les porter dans le hall de l'hôtel et nous voilà avec une contravention de 30 £ivres ... à payer par Internet et carte bancaire. Les étrangers ne peuvent même plus arguer qu'il leur est impossible de payer, surtout avec une voiture de location.
Princes Street, la grande rue commerçante vue du château. C'était dimanche, mais tous les magasins étaient ouverts.
Sur le North Brigde qui passe au dessus des lignes de chemin de fer.
La ville est un savant mélange d'ancien de de moderne. Nous n'avons vu que la partie centrale, nous avions un grand besoin de flâner au soleil, notre guide a fait poche restante.
La montée vers le château permet de découvrir les maisons anciennes.
La foule sur la place au fond est là pour un festival de jazz. Il y avait du jazz .... et de la bière. Ambiance cocktail, tout le monde se parle, debout un verre à la main, sauf que c'est une pinte de bière.
Une autre fête, mais cette fois ci, il faut payer son entrée :
The tree sisters bar
Tous les dimanches, toute la journée, petit déjeuner et et une bière ou un cidre pour 7,95 £.
La rue de notre hôtel : cowgate.
Une rencontre à côté du parlement, Adam Smith, économiste que j'ai croisé en fac il y a assez longtemps. De le savoir écossais, m'a réconcilié avec lui.
Il y avait le samedi dans l'après midi beaucoup d'agitation dans les rues, des déguisements, de la bière, des bandes et des rires forts.
Après une nuit de samedi à Oslo, nous nous doutions bien que la nuit allait être agitée. Mais nous n'avions pas imaginé à quel niveau sonore nous allions arriver cette nuit là.
Nous avions l'impression "d'être" dans la rue avec eux tellement c'était fort. Nous avons très peu dormi jusqu'à 4 heures du matin,
A cette heure là, le ciel devient bleu nuit et tout s'apaise. Ouf! enfin! du calme.
Aucune trace le dimanche matin de ce qui a pu se passer dans les rues cette nuit là .... c'est comme chez nous à Paris le dimanche matin .... la nettoyeuse passe entre 6 heures et demi et sept heures ... oh non! pas ça! à cette heure là! nous avions tellement envie de dormir encore un peu.
Nous rentrions le soir sur Paris, c'était sans doute pour nous remettre dans l'ambiance.
Kilt, tartans et compagnie
- Alors? vous en avez vus ? ... sous entendu "des Écossais en kilt"?
- Ils se promènent comme ça dans la rue?
Tout le monde nous pose la question ... donc il est important d'y répondre.
Et oui, nous en avons vus. Et pour ma part, je ne pensais pas en voir autant.
Nous pouvons dire qu'il y en a de trois sortes.
Il y a ceux qui portent le kilt pour le touriste comme le contrôleur dans le train d'Harry Potter.
Il ajoutait même quelques prestations personnelles.
Il y a ceux qui le font pour les touristes ET pour eux. Pour ces deux là, il y a une expression qui convient très bien : le roi n'est pas leur cousin.
Beaux et fiers d'être beaux, ils relevaient la tête à chaque fois que je levais l'appareil.
Et il y a ceux qui le font parce que c'est normal.
Dans une rue d’Édimbourg, d'un pas assuré, il m'a fallu faire vite pour l'avoir. C'était samedi matin, ils étaient assez nombreux en kilt. Pour eux, cela semblait tellement normal, que je me sentais anormale d'avoir envie de faire une photo.
Pour celui ci, dans la cour du château, je ne suis pas allée assez vite
Pour une cérémonie cela ne peut être autrement. Les tenues de cérémonie se vendent dans les mêmes magasins que les kilts. Les hauts masculins et les robes des dames se déclinent en fonction du kilt.
Notre mariée n'avait pas choisi sa robe dans ces magasins, ces quatre là ont dû faire "magasin à part".
Les motifs, les rayures croisées de différentes couleurs, s'appellent des tartans. Chaque famille à son propre tartan. Je crois que sans même la couleur des kilts, il était possible de voir qui est qui!
Au fur et à mesure des jours qui passaient, nos yeux commençaient à faire la différence d'un tissu à l'autre, en dehors de la couleur dominante.
Dans ma famille, nous étions plutôt Écossais rouge, dans ma belle famille, c'était plutôt Écossais bleu marine. Nous imaginions l'un et l'autre, qu'il n'y avait qu'un rouge et qu'un bleu ...
Jusqu'à Édimbourg....
Ce magasin exposition, se trouvait à côté du château. Les touristes ne peuvent pas le manquer. A l'entrée, il fait un peu "piège" à touristes, mais il faut s'enfiler dans les couloirs, descendre et prendre le temps.
Et là, on s'aperçoit que les écharpes dans les nombreux magasins que nous avions vues jusque là étaient un petit peu fades.
Il ne faut pas imaginer que la tenue est immuable. La mode change, même si le kilt reste.
C'est au musée de Perth, le Black Watch Regimental Museum que nous avons appris que sur les champs de bataille, les écossais aux kilts rouges étaient les musiciens et les bleus les combattants.
mercredi 10 août 2011
Les basiques d'une journée de vacances
Notre première source d'étonnement a été la courte nuit de l’Écosse à la mi- juillet. Le soir à 22 heures, la lumière est toujours là, même si le soleil est caché depuis un moment. Le matin, réveillés par le grand jour à partir de 5 heures, nous avions encore un moment avant notre full scottish breakfast du matin.
La fin de journée et le début de matinée en face de notre B&B à Fort William.
Le rendormissement est néanmoins complet et parfois à l'heure du petit dèj ... c'est un peu dur de se réveiller.
Clément, prudent et aimant avant tout le noir pour dormir, était parti avec le masque de sommeil. Il est là en phase de réveil, n'en doutons pas ....
Alors, notre full scottish breakfast a toujours été un vrai un bon moment. Une partie en libre service, céréales, toasts, marmelade, jus de fruit, salade de fruit mais une partie que nous devions commander la veille au soir, à la carte. Et c'est dans cette partie là que vous devez choisir parmi les spécialités, haggis, porridge, bacon grillé, œufs brouillés au saumon ou au lard, sausages (saucisse), champignons, haricots blancs en sauce et tomate cuite à l'eau.
Notre B&B de Stirling a été un des plus cosy et agréable. Notre hôtesse nous a avoué le matin, qu'après avoir vu les garçons, elle avait filé faire des courses car elle craignait qu'ils n'aient pas assez à manger.
Nous avons mangé de tout. La première à demander grâce, bien sûr c'est moi. Au bout d'une semaine, je me suis contentée avec beaucoup de plaisir quand même du libre service. Clément m'a suivi peu de temps après, seuls Arnaud et Olivier n'ont jamais baissé pavillon. Jusqu'au bout, ils ont des assiettes complètes!
J'ai imaginé qu'après ces repas, nous aurions pu sauter le déjeuner mais pour père et fils, c'était impensable. Nous devions nous mettre en quête de quoi se sustenter et un petit coin pour manger.
Le rayon fromage comprend bien sûr quelques fromage français, les mêmes exactement qu'en Norvège et beaucoup, beaucoup de cheddars différents. Nous n'avons pas bien compris toutes les différences en dehors de la maturité. Dans les magasins MS, nous avons trouvé des cheddar aux myrtilles, aux cerises ... nous avons bien aimé. Nous attendons l'ouverture du magasin Marks & Spencer sur les Champs Elysées pour aller au ravitaillement de temps en temps.
Dans les ports, les goélands sont très quémandeurs. Pas toujours facile de les tenir éloignés.
Nous avons dû parfois manger dans la voiture pour cause de vrai mauvais temps ou nous réchauffer autour d'un thé. La lecture des Pensées de Pascal, après le vent du large entraine un léger endormissement.
Nous finissions notre journée en quête d'un vrai Pub pour notre repas du soir. C'est Clément qui partait, le guide dans la poche à la recherche du mieux pour le moins cher, c'est qui ressemble parfois ... souvent .... à la quadrature du cercle. Pas de problème pour manger bon, mais ça devient rapidement cher. Plus cher que ce que nous faisons de temps en temps à Paris.
Notre pub de prédilection à Édimbourg.
Il faut encore parler de la bière ...
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