samedi 13 août 2011
Kilt, tartans et compagnie
- Alors? vous en avez vus ? ... sous entendu "des Écossais en kilt"?
- Ils se promènent comme ça dans la rue?
Tout le monde nous pose la question ... donc il est important d'y répondre.
Et oui, nous en avons vus. Et pour ma part, je ne pensais pas en voir autant.
Nous pouvons dire qu'il y en a de trois sortes.
Il y a ceux qui portent le kilt pour le touriste comme le contrôleur dans le train d'Harry Potter.
Il ajoutait même quelques prestations personnelles.
Il y a ceux qui le font pour les touristes ET pour eux. Pour ces deux là, il y a une expression qui convient très bien : le roi n'est pas leur cousin.
Beaux et fiers d'être beaux, ils relevaient la tête à chaque fois que je levais l'appareil.
Et il y a ceux qui le font parce que c'est normal.
Dans une rue d’Édimbourg, d'un pas assuré, il m'a fallu faire vite pour l'avoir. C'était samedi matin, ils étaient assez nombreux en kilt. Pour eux, cela semblait tellement normal, que je me sentais anormale d'avoir envie de faire une photo.
Pour celui ci, dans la cour du château, je ne suis pas allée assez vite
Pour une cérémonie cela ne peut être autrement. Les tenues de cérémonie se vendent dans les mêmes magasins que les kilts. Les hauts masculins et les robes des dames se déclinent en fonction du kilt.
Notre mariée n'avait pas choisi sa robe dans ces magasins, ces quatre là ont dû faire "magasin à part".
Les motifs, les rayures croisées de différentes couleurs, s'appellent des tartans. Chaque famille à son propre tartan. Je crois que sans même la couleur des kilts, il était possible de voir qui est qui!
Au fur et à mesure des jours qui passaient, nos yeux commençaient à faire la différence d'un tissu à l'autre, en dehors de la couleur dominante.
Dans ma famille, nous étions plutôt Écossais rouge, dans ma belle famille, c'était plutôt Écossais bleu marine. Nous imaginions l'un et l'autre, qu'il n'y avait qu'un rouge et qu'un bleu ...
Jusqu'à Édimbourg....
Ce magasin exposition, se trouvait à côté du château. Les touristes ne peuvent pas le manquer. A l'entrée, il fait un peu "piège" à touristes, mais il faut s'enfiler dans les couloirs, descendre et prendre le temps.
Et là, on s'aperçoit que les écharpes dans les nombreux magasins que nous avions vues jusque là étaient un petit peu fades.
Il ne faut pas imaginer que la tenue est immuable. La mode change, même si le kilt reste.
C'est au musée de Perth, le Black Watch Regimental Museum que nous avons appris que sur les champs de bataille, les écossais aux kilts rouges étaient les musiciens et les bleus les combattants.
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